« On prend les mêmes et on recommence! », pourrait se dire le consommateur lambda face à la nouvelle Astra. Sauf que, Messieurs et Dames, ce modèle familial très apprécié s’est tout de même fait une beauté ! Nouvelle carrosserie plus aérodynamique, derniers équipements d’aides à la conduite et d’infodivertisemment, et surtout : une toute nouvelle motorisation.

Une carrosserie ambitieuse

A l’oeil, on note immédiatement une ligne affûtée, quelques coquetteries concernant le plastique des pare-chocs, et un nouveau motif de maillage sur la calandre. Adaptée sur la plate-forme de la Peugeot 308 au nom d’économies d’échelle, la compacte de chez Opel répond aux attentes de cette gamme. Ses nouvelles courbes semblent empruntées aux série 1 BMW ancien modèle, avec la forme de ses vitres et les rétroviseurs sur le capot moteur. Et elle n’hésite pas à concurrencer la fameuse Golf VW.

L’Astra emprunte aussi quelques éléments à son grand cousin, le Mokka, fleuron du virage opéré par Opel. On trouvera la même large bande noire incluant les phares avant, l’avant « Vizor ».

Un intérieur « Made in DS »

Les économies signées PSA ne s’arrêtent pas à la plate-forme ou aux éléments extérieurs. L’Astra se pare du même tableau de bord que celui étrenné par la récente DS4. Un aménagement qui fait la part belle à un écran de 12 pouces, ou à quelques adaptations comme le support pour smartphone PowerFlex.

Côté habillement et sellerie, nous restons chez Opel. Le coffre est spacieux et propose un double espace de chargement. Si on peut noter un effort de modernité sur le design de la sellerie, avec des sièges en cuir et nubuck surpiqués, on ne peut prétendre au luxe de certaines berlines. Elle remplit les critères de sa gamme, et propose un aménagement cohérent avec son prix de vente.

Mystères et motorisation(s)

L’Astra doit à nouveau se dévoiler courant de l’automne 2021, et sera commercialisée début 2022. D’ici l’obtention d’informations officielles, les théories sur les potentielles motorisations sont purement … Hypothétiques. Nombreux sont ceux qui se rejoignent sur un moteur essence 1,6 l Puretech de 180 chevaux de puissance à un bloc électrique de 80 kW. Piloté par une boîte automatique à 8 rapports, le système devrait cumuler 225 chevaux de puissance.

Côté prix ? Mystère aussi ! La marque conserve le silence. Peut-être une stratégie…Toutefois, avec ses caractéristiques communes aux autres voitures du groupe PSA, on peut espérer que les économies d’échelle ruisselleront sur le consommateur.