Le GLC, disponible en quinze motorisations

Nous avons eu le plaisir d’essayer le nouveau Mercedes GLC, dans sa version 300 diesel hybride électrique. Force est de constater que, dans un Mercedes, on n’est pas perdu. On retrouve tous les points forts habituels et les automatismes : ligne élégante intemporelle, qualité des finitions, confort, robustesse, pléthore des commandes, puissance…

Une version AMG Line améliorable ?

Notre modèle d’essai était livré en version AMG Line, c’est-à-dire la ligne sportive très équipée : jantes de 20’’, pneus de 255 à l’avant et de 285 à l’arrière, surélevant le modèle de quelques centimètres, finitions Premium… La qualité des finitions intérieures est tout à fait appréciable. On aime en particulier la grande dalle centrale tactile, très rapide et aux nombreux paramètres. Toutefois, cette dalle est sensible aux poussières et aux traces de doigts… À notre grande surprise, la qualité du système audio est malheureusement quelconque et le son global « sonne » de manière assez sourde, malgré les réglages de l’équaliseur. On regrette le système de sonorisation surround Harman Kardon ou Burmester® des versions supérieures.

Toujours dans l’habitacle, l’énorme console centrale prend trop de place à notre goût. Elle réduit de plusieurs centimètres appréciables l’espace disponible en largeur, au niveau des jambes et du bassin, pour les passagers de l’avant. Avec une grosse veste d’hiver, on se sent un peu à l’étroit. Et à l’arrière ? Encore pire ! Un adulte de 1m80 aura vite les genoux qui toucheront le dossier du fauteuil avant. Le coffre, hélas, d’un volume de 395 litres pourra à peine accueillir deux valises et l’un ou l’autre sac. Son volume a été réduit pour faire place aux batteries.

Alors, et ce mode hybride ?

Certes, les batteries réduisent considérablement l’espace du coffre et alourdissent également très fort la voiture (masse en ordre de fonctionnement 2.415 kg !).

Mais, il y a un mais ! Nous dirions même qu’il s’agit DU point fort du Mercedes GLC 300 diesel Plug-in Hybrid électrique. Il s’agit de son autonomie globale en mode hybride, plus de 700 km (!), et en mode électrique seul, environ 120 km.

Le système fonctionne de la manière suivante : à faible vitesse (sous les 30 km/h), le mode électrique prend le dessus ; au-delà des 31 km/h, c’est le diesel qui reprend la main. En ville, le moteur oscille en permanence entre modes hybride électrique et diesel, ce qui manque parfois de dynamisme, malgré la boîte de vitesses automatique 9G-Tronic Plus. Le poids du véhicule n’y est pas pour rien… En revanche, sur route nationale ou l’autoroute, aucun problème ! Le moteur de 340 CV, en puissance combinée (204 + 136 CV), ronronne comme une horloge, dans un silence et un confort remarquables.

De plus, le moteur diesel et l’inertie rechargent efficacement les batteries. Plus vous roulez, plus vite elles se rechargent. Vous pouvez facilement regagner environ 100 km d’autonomie globale, en mode hybride, en roulant 30 minutes sur l’autoroute. De toutes les voitures électriques ou hybrides testées précédemment, c’est la première fois que nous terminons un essai en ayant une autonomie globale plus élevée qu’en début d’essai (c’est-à-dire : sans devoir utiliser de borne de rechargement).

En bref…

Nous apprécions la qualité des finitions, la direction incisive et le confort de Mercedes. Mais ce que nous apprécions le plus dans ce véhicule, c’est sa capacité de recharge autonome en mode hybride ! Pour une fois, on atteint vraiment les 700 km affichées, en mode hybride !

Prix du modèle essayé : à partir de 79.134 €

« On prend les mêmes et on recommence! », pourrait se dire le consommateur lambda face à la nouvelle Astra. Sauf que, Messieurs et Dames, ce modèle familial très apprécié s’est tout de même fait une beauté ! Nouvelle carrosserie plus aérodynamique, derniers équipements d’aides à la conduite et d’infodivertisemment, et surtout : une toute nouvelle motorisation.

Une carrosserie ambitieuse

A l’oeil, on note immédiatement une ligne affûtée, quelques coquetteries concernant le plastique des pare-chocs, et un nouveau motif de maillage sur la calandre. Adaptée sur la plate-forme de la Peugeot 308 au nom d’économies d’échelle, la compacte de chez Opel répond aux attentes de cette gamme. Ses nouvelles courbes semblent empruntées aux série 1 BMW ancien modèle, avec la forme de ses vitres et les rétroviseurs sur le capot moteur. Et elle n’hésite pas à concurrencer la fameuse Golf VW.

L’Astra emprunte aussi quelques éléments à son grand cousin, le Mokka, fleuron du virage opéré par Opel. On trouvera la même large bande noire incluant les phares avant, l’avant « Vizor ».

Un intérieur « Made in DS »

Les économies signées PSA ne s’arrêtent pas à la plate-forme ou aux éléments extérieurs. L’Astra se pare du même tableau de bord que celui étrenné par la récente DS4. Un aménagement qui fait la part belle à un écran de 12 pouces, ou à quelques adaptations comme le support pour smartphone PowerFlex.

Côté habillement et sellerie, nous restons chez Opel. Le coffre est spacieux et propose un double espace de chargement. Si on peut noter un effort de modernité sur le design de la sellerie, avec des sièges en cuir et nubuck surpiqués, on ne peut prétendre au luxe de certaines berlines. Elle remplit les critères de sa gamme, et propose un aménagement cohérent avec son prix de vente.

Mystères et motorisation(s)

L’Astra doit à nouveau se dévoiler courant de l’automne 2021, et sera commercialisée début 2022. D’ici l’obtention d’informations officielles, les théories sur les potentielles motorisations sont purement … Hypothétiques. Nombreux sont ceux qui se rejoignent sur un moteur essence 1,6 l Puretech de 180 chevaux de puissance à un bloc électrique de 80 kW. Piloté par une boîte automatique à 8 rapports, le système devrait cumuler 225 chevaux de puissance.

Côté prix ? Mystère aussi ! La marque conserve le silence. Peut-être une stratégie…Toutefois, avec ses caractéristiques communes aux autres voitures du groupe PSA, on peut espérer que les économies d’échelle ruisselleront sur le consommateur.

BMW frappe fort avec ce modèle 330e hybride. Voilà un modèle qui allie parfaitement les avantages de l’hybride avec la philosophie sportive de la marque.

On ne va pas passer par quatre chemins. Comme toujours chez BMW, c’est le coffre qui pèche. Il fait 375 litres, soit 145 litres de moins que les versions thermiques du même véhicule. En cause, les batteries intégrées sous la banquette arrière (40/20/40). C’est toutefois là un des rares bémol de cette version hybride.

6 motorisations

Voilà une nouvelle qui va faire plaisir aux amoureux des motorisations. La 330e Hybride dispose de 6 modes de conduite : 100% électrique, Hybride, Hybride-eco-pro, Sport, Sport individual, XtraBoost. Une des nouveautés de la nouvelle génération hybride chez BMW est ce mode « sport ». Le mode XtraBoost permet de rajouter 41 ch à un véhicule qui atteint déjà les 100KM en 5,9 secondes. Le véhicule bénéficie en plus de la boîte automatique BMW, ultra réactive, ce qui permet d’obtenir une voiture sportive et dynamique.

Cependant, elle peut assurer des trajets de 60km en full électrique, et dispose d’une puissance de 292 ch lorsque l’on combine le moteur thermique essence et l’électrique. Une performance agréable pour une berline de cette taille.

L’intérieur

Plein pied dans l’ergonomie BMW côté tableau de bord et commandes. Tout est centralisé sur un écran central, orienté vers le conducteur. Un détail typique de la marque allemande, qui pense toujours tout pour faciliter la conduite. La finition intérieure à l’avant est soignée, voire épurée.

On peut qualifier l’arrière par contre de dénudé, avec une assise pour les passagers très courte. Rien de neuf concernant ce modèle toutefois, il s’agit d’un reproche régulier des utilisateurs envers les BMW.

Le prix

L’entrée de gamme se situe à 51 800€. Même ordre de valeur que ses demi-sœurs la 330d xDrive et la 330i xDrive. Deux points devraient finir de vous convaincre : en conduite combinée, cette hybride vous permet de diminuer votre consommation de 10%. Et avec sa conduite mixte, elle annonce une consommation à 1,7l/100km, avec des émissions de CO² de 39g/KM. Un résultat qui permet de passer largement sous le couperet de la taxe éco-malus belge, qui ne débute qu’à 146g d’émission de CO² par kilomètre.