Le plus gros SUV hybride rechargeable de la marque japonaise

Sa version de base est disponible à partir de 50 000€ et vous pourrez la retrouver en trois (03) motorisations :

  1. Le PHEV doté d’un moteur 2,5 litres couplé à l’électrique pour un total de 327ch
  2. Un diesel de 254ch
  3. Un autre diesel de 200ch
Disponible en quatre finitions, Prime Line, Exclusive Line, Homura et Takumi.
La batterie de 17,8 kWh permet au CX-60 de rouler en mode tout électrique jusqu’à 68 km en ville et 63 km en mixte selon Mazda. Elle peut être chargée via un chargeur type 2 capable d’encaisser jusqu’à 7,2 kW. Cela permet en 1h30 de passer de 20 à 80% de batterie. Petit bémol, la charge rapide n’est pas disponible pour ce véhicule.
Mazda CX-60 est  un véhicule de gros gabarit avec ses 4.74 m de long pour quasiment 2m de large et le tout pour un poids qui avoisine les 2 tonnes. Sur la face avant du véhicule, on peut reconnaitre la calandre Mazda avec ses nouveaux feux. On distingue immédiatement le grand capot assez impressionnant complété par des courbes courbes assez fluides qui lui donne beaucoup d’élégance, toutes cohérence à de la famille Mazda.

L’habitacle

Plutôt moderne avec des belles finitions typiques de la marque, la qualité des matériaux et la sobriété de leur insertion dans l’ensemble en font un redoutable adversaire des marques premium classiques. On retrouve une console centrale épurée ainsi qu’un écran de 12.3 pouces qui n’est cependant toujours pas tactile. L’intérieur est spacieux et confortable et dispose d’un grand coffre de 570 litres, idéal pour les sorties en famille et les longs trajets par exemple les vacances.
Mazda Brusselsraods

Mais sur la route que vaut-elle?

Mazda CX-60 dispose d’une transmission automatique à 8 vitesses et de 4 roues motrices non permanentes (les roues avant sont entrainées uniquement lorsque le système le juge nécessaire) assurent une motricité irréprochable. Cependant cette Mazda malgré sa puissance, ne fait pas oublier son poids de 2 tonnes. Celle-ci ne filtre pas à la perfection les défauts de la route mais n’est pas inconfortable pour autant car en effet cet SUV japonais affiche une insonorisation soignée et possède des sièges bien dessinés qui permettent de parcourir de longues distances dans des conditions agréables.
Lancé en 2022, Mazda CX_60 est le premier SUV hybride aussi grand produit par le constructeur japonais et donc une grande première pour la marque. Les ingénieurs nippons ont apporté quelques nouvelles finitions qui rendent la voiture plus élégante. C’est finalement un beau compromis pour les mordus de la marque qui veulent allier passion et sobriété énergétique.

Galerie Photos de la Mazda CX-60

Nissan est de retour sur le marché de l’électrique avec son tout nouveau SUV familial 100% électrique, le Nissan Ariya. Très élégant et imposant avec un poids de 2 tonnes, son gabarit atteint les 4,6m, de quoi pour voir emmener toute sa famille en balade. Elle se décline en 3 motorisations : 217ch, 242ch et 306ch, et en deux batteries différentes : 63kwh ou 87kwh. Le Nissan Ariya affiche une autonomie se situant entre 400 et 536km. Cette variabilité dépend du modèle dont vous disposez et également de l’usage que vous en fait à savoir route ou autoroute. Vous trouverez forcément votre bonheur parmi les modèles ci-dessous :

Les différentes autonomies en fonction de chaque modèle

  • ARIYA 63 kWh : 330 km (estimation)
  • ARIYA E-4ORCE 63 kWh : 325 km (estimation)
  • ARIYA 87 kWh : 440 km (estimation)
  • ARIYA E-4ORCE 87 kWh : 420 km (estimation)
  • ARIYA E-4ORCE PERFORMANCE 87 kWh : 375 km (estimation)

Nissan Ariya propose également plusieurs possibilités de recharge. Les versions 63kwh pourront se recharger à une puissance maximale de 7,4kW sur une wallbox en courant alternatif et les versions 87kWh à 22kW. En recharge rapide, elle atteint facilement la puissance de maximum de 130kW en plus ou moins une trentaine de minutes pour passer de 10% à 80%. La prise de recharge se trouve à l’avant droite ce qui n’est pas très courant sur les voitures électriques. Comme vous l’avez compris, nous sommes sur une voiture imposante avec des surfaces lisses, un style épuré et des feux effilés. De quoi donner toute élégance à ce SUV japonaise dont les premières livraisons ont débuté depuis le second semestre 2022.

Avec ses mensurations arrières plus que généreuses, le japonais à incorporé son logo dans la barre de feux arrière, une nouveauté pour aller chercher les passionnés de joutes optiques incrustées. Par contre, la visibilité à la lunette arrière est limitée mais un rétroviseur caméra est possible en option.

Dans l’habitacle,

Nissan a mis les petits plats dans les grands. Nous retrouvons un intérieur très spacieux et confortable et le tout de manière raffinée. En effet l’habillage intérieur se distingue en matériaux via une moquette, du velours et d’un effet bois. De très jolies finitions mais qui risquent d’être vite salissantes parfois. Mais une voiture s’entretient ! (NDLR). L’environnement très lumineux grâce à son grand toit panoramique fait du Nissan ARIYA un véhicule à grand confort de roulage.

Ariya dispose d’une console centrale flottante à réglage électrique qui s’aligne à notre position de conduite ainsi que des commandes à retour hapatique. Sur cette console centrale, il y a un écran de 12,3 pouces qui fait apparaitre directement les différents modes de conduite (standard, éco, sport). Elle présente un système audio Bose, composé de 12 haut-parleurs et un volant très soigné doté de boutons multifonctions.

Vous serez agréablement surpris de découvrir le système e-pedal ; le fameux mode qui vous permettra de conduire sans avoir à utiliser la pédale de frein. Elle dispose également d’un très grand coffre de 468 litres, de quoi pouvoir voyager sereinement.

Les prix et leur actualisation

Nissan a déjà entrepris de baisser les prix de son crossover électrique iconique Ariya. Les nouveaux prix comprennent une réduction allant jusqu’à 5.200 €, avec un nouveau prix de départ pour le modèle d’entrée de gamme Ariya Engage 63 kWh à partir de 48.400 €.  Les clients belges choisissent en grande partie l’Ariya 87 kWh, qui bénéfice d’une baisse de prix allant jusqu’à 5.200 € et sera désormais disponible à partir de 53.400 €. Les nouveaux prix diminuent de 3.700 € pour les versions 63 kWh.

 

Notre avis

Nissan a fait de gros efforts avec ce SUV électrique en misant sur un véhicule moderne et très élégant. Mission réussie avec à la clé une autonomie plus que correcte. Cependant, son prix assez conséquent et élitiste en fait presque une denrée rare.

Le X-Trail constitue depuis 2001 le haut de la pyramide des crossovers Nissan. Il se renouvelle complètement et passe à l’hybride. Cette quatrième génération cultive le genre, mais accommodée à une sauce hybride complexe et largement embourgeoisée. Le X-Trail est techniquement une version allongée du Nissan Qashqai pourvue d’un grand coffre compact et pouvant recevoir 7 places. En effet ce nouveau X-Trail est disponible en 5 ou 7 places (qui vous feront perdre une centaine de litres au niveau du coffre). Sur la version 5 places, vous disposerez d’un coffre de 575 litres.

Le nouveau Nissan X-Trail est La version familiale du crossover compact japonais mesurant 4,68m de long pour 1,84m de large et une hauteur de 1,72m, le tout pour un poids de 1883kg. Il est seulement 4 cm plus long que la version précédente, mais bien plus massif visuellement grâce à ses nouvelles courbes.

Un peu relooké mais… avec finesse

Vu de l’extérieur, on note quelques belles évolutions. Les contours sont devenus bien plus massifs et anguleux., On peut observer un capot un peu plongeant avec une grande calandre alvéolée, ornée du logo en position centrale. Elle offre également une double signature lumineuse et des prises d’air massives placées sous la deuxième rangée de phares. Quant à l’arrière, le toit se prolonge grâce à un petit becquet esthétique et discret et le hayon intégré des feux LED anguleux placés à moitié sur le coffre et à moitié sur les ailes. Au niveau du bas de caisse, il est impossible de ne pas apercevoir la barre chromée très distinctive.

Le X-Trail, quatrième du nom, hérite donc de la plate-forme CMF-C qui porte aux plus hauts niveaux l’innovation et la technologie japonais. Ce nouveau X-trail vous offrira une sensation de conduite 100% électrique et ce sans contrainte de recharge grâce à l’innovante motorisation e-power de la marque. La gamme X-Trail va au plus simple et se limite à une seule motorisation, sous le capot de ce grand SUV. On trouve un petit moteur turbo qui tourne pour que la batterie produise les 213ch réclamées par la transmissions intégrale E-4orce.

Le nouveau X-Trail améliore son confort de conduite grâce au système e-pedal qui vous permettra d’accélérer et de freiner en utilisant uniquement l’accélérateur.

Quel habitacle épuré !

Une fois installé derrière le volant, X-Trail offre un sentiment de qualité et de robustesse. Sur la version plus renchérie, on peut constater un revêtement en cuir sur le tableau de bord. On y retrouve deux écrans imposants de 12,3’’, l’un derrière le volant qui permet un affichage de la carte, l’autre au centre de la console qui sert au système multimédia. Un gros écran optionnel de 10,8’’ apparaît devant les yeux du conducteur avec l’affichage tête haute. Cet SUV propose des sièges accueillants, offrant de surcroît au conducteur une position privilégiée de conduite ainsi qu’une une vision dégagée de la route.

Sur la route, le véhicule offre une conduite silencieuse et confortable. Pas de boite de vitesse, pas de rapports à passer, l’auto en boîte auto présente donc une douceur de marche similaire à une auto électrique. Elle se veut très maniable grâce à ses 4 roues motrices. Les relances sont plutôt vigoureuses et suffisantes pour sa vocation familiale. (7,2 s de 0 à 100km/h). Nous notons quelques fois un ronronnement un peu désagréable à l’accélération.

Verdict ?

Cette nouvelle génération du Nissan X-Trail est une réussite à plusieurs niveaux. Premièrement grâce à sa nouvelle technologie (E-power) qui le rend plus silencieux et surtout réactif. Mais également grâce à un habitacle sobre et composé de matériaux valorisants qui permettront de vous balader dans un confort optimal. Si vous êtes à la recherche d’une vraie voiture familiale, cette nouvelle Nissan X-Trail aura tout pour vous séduire sauf peut-être son prix qui débute à plus de 42.000 € mais à mettre toutefois en rapport avec ceux de la concurrence hybride.

Galerie Photos du tout nouveau Nissan X-Trail

Capable de se déplacer de manière souveraine sur des terrains peu accidentés, le nouvel EQS SUV partage avec l’EQS berline un empattement long (3 210 millimètres), mais il a une hauteur de plus de 20 centimètres par rapport à cette dernière. Les dimensions en détail : 5,125/1,959/1,718 millimètres (longueur/largeur/hauteur). Les dimensions de l’habitacle profitent de ces dimensions généreuses de SUV et des avantages du design ciblé adapté à la plateforme électrique. La deuxième rangée de sièges peut être réglée électriquement de manière standard. Jusqu’à quatre sacs de golf peuvent être placés dans le coffre. Une troisième rangée de sièges avec deux sièges individuels supplémentaires est disponible en option, ainsi qu’un équipement de confort complet pour tous les passagers. Details

Nous avons pris possession de la dernière-née de la firme de Elon Musk. Il s’agit de la Tesla Model Y performance et comme toute Tesla qui se respecte, le Model Y peut bien sûr se gérer via l’application mobile maison. Après avoir appairé votre téléphone à la voiture, vous pouvez utiliser le téléphone comme clé, et contrôler l’ouverture, la fermeture, le niveau de charge, le pré-conditionnement en température avant de partir, etc. Tesla = technologies et donc vous pouvez aussi activer le mode « sentinelle », qui enregistre tout événement qui se passe dans les environs de l’auto. Vous pouvez même activer les caméras et voir en direct ce qui se passe autour de la voiture, et même parler via le haut-parleur externe, aux intrus trop curieux ou même donner des consignes fermes à d’éventuels badauds. Disponible à partir de 70 000€ en Belgique le Model Y Performance (produit en Allemagne) offre de série, une vitesse de pointe améliorée, passant de 217 à 250 km/h, des Jantes 21 pouces Überturbine, des Freins Performance, une Suspension abaissée, Un Pédalier en Aluminium et enfin l’Aileron en fibre de carbone. L’ensemble amélioré est presque au-dessus de la concurrence.

Le 0 à 100 km/h est effectué en 3,7 secondes (performances d’une Porsche 911 Carrera S de 130 000 €).

Model Y Performance, un véhicule vert de sport pensé pour la famille

La capacité de la batterie du nouveau Model Y est estimée à 77 kWh nette, pour 82 kWh brute. La firme annonce une autonomie de 514 km WLTP, soit 19 km de moins que la version Grande Autonomie. La consommation moyenne WLTP étant annoncée à 17,3 kWh/100 km. Le Model Y Performance bénéficie de série de roues Überturbine 21 pouces et de freins Performance qui facilitent un contrôle parfait quelles que soient les conditions météorologiques. Un aileron en fibre de carbone améliore la stabilité à haute vitesse, permettant au Model Y d’atteindre ces fameux 250 km/h et de réaliser le 0 à 100 km/h en seulement 3,7 secondes. Le Model Y Performance transmission intégrale Dual Motor est l’association ultime entre performances et praticité.

Honnêtement, nous avons constaté une des meilleures capacités électriques et de consommation du segment.

 

Model Y Performance fabriqué dans la première usine de Tesla en Europe

La Gigafactory Berlin-Brandebourg au printemps 2020 est la cinquième usine de Tesla. C’est dans cette grande usine qu’environ deux ans plus tard, Tesla a été officiellement autorisée à y lancer la production de son SUV de taille intermédiaire le Model Y. Les versions Performance sont les premières à sortir des chaînes de la Gigafactory Berlin-Brandebourg, usine qui alimentera l’ensemble des marchés européens de Tesla.La Gigafactory Berlin-Brandebourg, du nom de la capitale allemande à proximité et de son état du Brandebourg, associe plusieurs unités de production sur un terrain de plus de 300 hectares, pour une superficie totale à l’intérieur de l’usine de 227 000 m2. Environ 12.000 employés produiront des véhicules, des cellules de batterie, des moteurs électriques, des composants plastiques, des sièges, des essieux et bien plus encore. Avec une capacité de production potentielle de 500 000 Model Y et jusqu’à 50 GWh de batterie par an, elle est la plus grande usine d’automobile électrique en Europe en termes de volume.

Tesla = écologie : Conformément à la mission de Tesla qui vise à accélérer la transition mondiale vers une énergie durable, la Gigafactory Berlin-Brandebourg a été construite avec une approche durable. Tesla a travaillé avec les autorités et associations locales pour assurer un impact minimal sur la faune et la flore ainsi que pour remplacer la plantation industrielle de pins existante par des espaces boisés composés à 60% de bois dur, les rendant plus robustes, divers et écologiquement vertueux. Tesla a utilisé les enseignements acquis lors de la construction de ses usines de classe mondiale à Reno et Shanghai pour réduire l’impact environnemental de ses opérations. Par exemple, la consommation d’énergie par cellule produite sera réduite de 70%, la consommation d’eau par véhicule sera plus basse que la moyenne combinée de l’industrie (2,2m3 contre 3,7m3) et significativement moins de solvants seront utilisés dans l’atelier de peinture.

Nous aimons globalement ce nouveau Model Y, certes avec une forte ressemblance à sa soeur aînée le Model 3. Concrètement, la sobriété de l’habitacle est un peu trop accentuée de façon qu’on fini par se dire que la voiture se résume simplement à l’unique écran du cockpit.

On aimerait bien avoir d’autres gadgets supplémentaires pour son argent car le cockpit est un peu vide. Cependant, la qualité de finition et des matériaux permet doubler rapidement ce petit regret. Attribution directe de 8/10 pour une note globale.

 

Les nouveaux coupé et cabriolet propulsent l’athlétisme de la Mustang vers de nouveaux sommets, y compris du matériel, des logiciels et des réglages améliorés, ainsi qu’un nouveau moteur V8 Gen IV de 5,0 litres offrant une réponse et des performances encore meilleures.

C’est la Mustang la plus athlétique et la plus inspirante à conduire à ce jour », a déclaré Ed Krenz, ingénieur en chef de la plaque signalétique de Mustang.

« Que vous conduisiez une transmission automatique ou manuelle, grâce aux modes de conduite combinés à des commandes numériques de moteur, de suspension et de direction affinées, nous sommes désormais en mesure d’offrir aux conducteurs des performances optimales partout, de leurs routes préférées à leur piste locale ». La toute nouvelle Mustang GT est dotée d’un nouveau système d’induction d’air avec une double prise d’air et une conception à double corps de papillon, minimisant les pertes d’induction et permettant des débits plus élevés.

Jusqu’à six modes de conduite interactifs et personnalisables optimisent les capacités de performance dans une variété de conditions de conduite : Normal, Sport, Glissant, Drag, Track 2 et un réglage personnalisable avec plusieurs profils disponibles, adaptés aux préférences individuelles du conducteur. Au fur et à mesure que chaque mode est sélectionné, les graphiques haute fidélité du tableau de bord numérique donnent vie au mode. La réactivité de conduite a été améliorée par une conformité réduite du volant au pneu, tandis qu’un rapport de direction plus rapide améliore la dynamique de virage de la nouvelle voiture.

La rédaction

Après 3 ans d’absence, le Salon de l’Auto de Bruxelles fait son grand retour cette année. Pour sa 100e édition plus de 50 exposants sont présents ! Découvrez nos vidéos exclusives ainsi que l’actualité liée aux marques présentes pour cette 100ème édition du Brussels Motor Show. La Jeep Avenger a été élue « voiture de l’année ».

 

CET ARTICLE EST UNE DÉPÊCHE

La marque affirme qu’il s’agit d’une conception systématique de l’intérieur vers l’extérieur. Les designers et les ingénieurs ont créé l’Audi urbansphere principalement pour circuler dans les mégapoles chinoises, mais le concept est également adapté à tout autre centre métropolitain dans le monde. Dans ces zones métropolitaines, où l’espace personnel est particulièrement rare, le concept car révèle le plus grand espace intérieur à ce jour dans une Audi. Celui-ci y est intelligemment coordonné avec des technologies et des services numériques qui font appel à tous les sens et offrent ainsi une nouvelle qualité d’expérience.

Le processus de développement s’est déroulé en étroite collaboration entre les studios de design d’Audi à Beijing et son siège social à Ingolstadt. Pour la première fois, des clients potentiels en Chine ont également apporté leur contribution au processus de développement en soumettant leurs désirs et expériences personnelles (« co-création »). Cette démarche se traduit dans l’Audi urbansphere concept, surtout à l’intérieur. Ainsi, la spacieuse automobile tient lieu de salon sur roues et de bureau mobile : le véhicule devient un troisième espace de vie pendant les heures passées dans la circulation. À cette fin, l’Audi urbansphere combine le luxe d’une intimité totale avec une gamme complète d’équipements de haute technologie à bord, même pendant l’heure de pointe quotidienne. La technologie de conduite automatisée de niveau 4 transforme l’habitacle sans volant, pédales ni écrans en un espace interactif mobile qui s’ouvre aux offres d’un écosystème numérique complet.

Regardez les photos ici

Audi sphere : première classe puissance trois

Les Audi skysphere, Audi grandsphere et Audi urbansphere sont les trois concept cars que la marque aux quatre anneaux exploite pour présenter sa vision de la mobilité premium de demain. Audi est en train de créer une expérience automobile qui va bien au-delà du simple fait de passer du temps dans une voiture pour se rendre d’un point A à un point B.

Sphere numéro 1 : en août 2021, Audi présentait le roadster Audi skysphere concept à propulsion électrique, la vision spectaculaire d’une GT autonome qui se transforme en une voiture de sport autopilotée à empattement variable.

Quelques semaines plus tard, Audi dévoilait le deuxième modèle de la série « sphere », l’Audi grandsphere concept, au salon IAA 2021. Cette grande et prestigieuse berline à quatre places illustre l’ambition de la marque de définir l’avenir du luxe avant-gardiste.

Ces deux études et l’Audi urbansphere ont pour dénominateur commun leur concept global, qui découle de leur capacité à offrir une conduite autonome de niveau 4. Il s’agit d’une technologie qu’Audi développe en collaboration avec CARIAD, le groupe de réflexion sur les logiciels du Groupe Volkswagen, en vue de son introduction au cours de la seconde moitié de la décennie.

Grandeur intérieure

Dès le premier coup d’œil, l’Audi urbansphere concept se révèle être le plus grand modèle de la famille sphere, voire de tous les concept cars d’Audi à ce jour. Si ses dimensions imposantes – 5,51 mètres de long, 2,01 mètres de large et 1,78 mètre de haut – la placent dans les hautes sphères du monde automobile, l’Audi urbansphere concept rompt radicalement avec les conventions du segment.

Elle a en effet été systématiquement conçue de l’intérieur vers l’extérieur, pour ainsi dire, autour de ses passagers. C’est pourquoi la dimension la plus importante pour les passagers est l’empattement incomparable de 3,40 mètres. L’habitacle de l’Audi urbansphere ne se soumet pas au dogme conventionnel selon lequel il faut forcer l’entrée du plus grand nombre possible de sièges, de compartiments de rangement et d’éléments fonctionnels dans un espace limité par la physique de la conduite. Au contraire, il répond avant tout au besoin des passagers de pouvoir profiter d’un espace généreux comme élément distinctif de confort.

L’Audi urbansphere ne se contente pas de libérer le conducteur du fardeau de la conduite. À chaque fois que cela est possible, elle offre aussi à toutes les personnes présentes à bord une multitude d’options leur permettant d’utiliser cette liberté afin de profiter d’expériences personnalisables : communication ou détente, travail ou isolement dans une sphère privée, selon les envies. Le concept Audi urbansphere se transforme lui-même, passant du statut de simple automobile à celui de vecteur d’expériences révolutionnaires.

Grâce aux options propres à Audi et à la capacité à intégrer des services numériques d’autres fournisseurs, les possibilités sont pratiquement infinies. Elles peuvent être utilisées pour accéder à un large éventail de services liés au trajet en cours. Le véhicule se charge également de tâches quotidiennes qui sortent du cadre du trajet proprement dit, comme réserver une table dans un restaurant ou faire des achats en ligne depuis la voiture. En outre, le concept autonome Audi urbansphere récupère ses passagers à la maison et s’occupe en toute indépendance de trouver une place de parking et de recharger la batterie.

Des offres d’infodivertissement personnalisées sont également disponibles, à l’exemple de l’intégration fluide du streaming embarqué de fournisseurs de musique et de vidéos que le client utilise déjà. Dans un deuxième temps, Audi proposera des options personnalisées et exclusives – des concerts, des manifestations culturelles, voire des événements sportifs auxquels les clients seront invités.

L’architecture : de l’intérieur vers l’extérieur

L’affixe « sphere » dans le nom suggère déjà que le cœur des concept cars Audi skysphere, grandsphere et urbansphere est l’espace intérieur, l’habitacle. Ce ne sont plus le groupe motopropulseur ou les caractéristiques dynamiques qui occupent le haut du cahier des charges pour cette nouvelle génération de voitures. Au contraire, l’habitacle devient le fondement du design et de la technologie. Cela signifie qu’il se transforme en sphère de vie et d’expérience pour les passagers pendant les voyages.

Leurs besoins et leurs désirs façonnent cet espace, son architecture et toutes les fonctions intégrées. Cette évolution entraîne également un changement dans le processus de conception lui-même. Au début de toute discussion, l’accent est mis sur l’intérieur. Ce n’est qu’ensuite que sont élaborées la configuration, les lignes extérieures et les proportions qui, combinées aux spécifications technologiques, font de l’automobile une œuvre d’art à part entière.

Surface, forme, fonction : l’intérieur

L’Audi urbansphere concept présente des portières antagonistes, les portières avant et arrière s’ouvrant de manière opposée, et est dépourvue de montant B. Ainsi, l’univers entier de l’habitacle s’ouvre aux passagers dès qu’ils montent à bord. Des sièges qui pivotent vers l’extérieur et un tapis de lumière rouge projeté sur le sol à côté du véhicule transforment le simple fait d’entrer dans la voiture en une véritable expérience de confort.

L’empattement de 3,40 mètres et la largeur du véhicule de 2,01 mètres délimitent une surface au sol plus qu’imposante, même pour une voiture de catégorie luxe. Associées à une garde au toit de 1,78 mètre et à de vastes surfaces vitrées, ces dimensions donnent lieu à une expérience intérieure exceptionnellement spacieuse, tant sur le plan subjectif qu’objectif.

Quatre sièges individuels sur deux rangées offrent aux passagers un confort luxueux de première classe. Les sièges arrière affichent des dimensions particulièrement généreuses et proposent un large éventail de possibilités de réglage. Dans les modes Relax et Entertain, le dossier peut être incliné jusqu’à 60 degrés, tandis que les repose-jambes se déploient en même temps. Les accoudoirs centraux intégrés aux flancs des sièges et leurs homologues dans les portières créent une sensation de sécurité réconfortante.

Les sièges répondent également de diverses manières à l’évolution des besoins sociaux des passagers. Tout en conversant, les passagers peuvent se tourner pour se faire face sur leurs sièges pivotants. Par ailleurs, ceux qui souhaitent un peu d’intimité peuvent isoler la zone de leur tête de la personne installée à côté d’eux grâce à un écran monté derrière l’appui-tête. En outre, chaque siège dispose de sa propre zone sonore avec des haut-parleurs au niveau de l’appui-tête. Des écrans individuels sont également intégrés dans le dossier des sièges avant.

En revanche, lorsque les passagers souhaitent profiter ensemble du système d’infodivertissement, un grand écran OLED transparent bascule verticalement depuis le toit jusqu’à la zone située entre les rangées de sièges. Grâce à cet « écran de cinéma », qui occupe toute la largeur de l’habitacle, les deux passagers de la rangée arrière peuvent participer ensemble à une vidéoconférence ou regarder un film. Même une utilisation en écran divisé est possible. Lorsque l’écran n’est pas utilisé, il offre une vue dégagée vers l’avant grâce à sa conception transparente ou, lorsqu’il est replié vers le haut, vers le ciel à travers la surface vitrée du toit.

Comme dans l’Audi grandphere concept, l’intérieur de l’urbansphere fusionne espace et architecture, technologie numérique et matériaux authentiques en un tout. Les lignes soulignent les proportions horizontales du véhicule. L’habitacle ouvert et large renforce l’impression d’un espace unique en son genre. En conduite autonome, le volant, les pédales et le tableau de bord classique peuvent s’escamoter, ce qui accentue la sensation de transparence et d’espace.

Les surfaces d’assise et les dossiers des deux sièges à ceinture de sécurité intégrée sont visuellement séparés. Entre les sièges arrière, et généralement verrouillée en position basse, se trouve une console centrale qui pivote vers le haut. Elle contient une fontaine à eau et des verres – une autre preuve de la vocation première classe du concept Audi urbansphere.

L’Audi urbansphere peut également être qualifiée de zone de bien-être grâce à des options numériques innovantes qui ont vu le jour en grande partie grâce à l’apport des clients chinois dans le processus de co-création. La détection du stress en est un excellent exemple. Ce programme adaptatif scanne le visage et analyse la voix pour déterminer comment les passagers se sentent. Il propose ensuite à chacun d’entre eux des moyens individuels de se détendre, par exemple une application de méditation via leur écran personnel et la zone sonore privée dans les appuis-tête.

Moins, c’est plus : affichages et commandes

La simplicité est devenue un principe de conception dans l’Audi urbansphere. Ni batteries d’instruments à cadran ni écrans noirs pour des concepts d’affichage virtuels ne sont visibles avant l’activation des fonctions de conduite.

Au lieu de cela, les passagers découvrent des zones clairement structurées et sobres, composées de matériaux de la plus haute qualité. Le bois et la laine, ainsi que les tissus textiles synthétiques composent les panneaux, les revêtements des sièges et les tapis de sol. Tous sont de grande qualité et agréables au toucher.

Des tons doux de beige et de gris structurent l’intérieur horizontalement. Un vert foncé adouci habille les coques des sièges et apaise les yeux. Les zones de couleurs de l’habitacle s’éclaircissent de haut en bas et, avec la lumière naturelle qui pénètre dans l’espace, créent un intérieur homogène et vaste.

Le véhicule crée la surprise au moment où il est animé d’une simple action du bout du doigt : des affichages apparaissent, mais sous la forme de projections sur les surfaces en bois sous le pare-brise. En fonction du mode de conduite (manuel avec volant ou de niveau 4), ils sont soit répartis sur toute la largeur de l’habitacle, soit segmentés pour le conducteur et le passager avant. Toutes les informations nécessaires pendant le voyage sont fournies dans une résolution ultrafine.

En outre, une barre de capteurs est intégrée sous les surfaces de projection pour permettre le passage rapide d’un contenu à l’autre, par exemple, de la musique à la navigation. Elle affiche toutes les fonctions et applications actives dans la voiture. Des icônes clignotent pour les différents menus.

Un élément de commande particulier, extrêmement innovant, se trouve à proximité de la baie de porte, sur l’habillage intérieur : le MMI touchless response. Si le conducteur, ou le passager, est assis en position droite, très en avant dans son espace respectif, il peut utiliser cet élément pour sélectionner physiquement divers menus de fonctions à l’aide d’une molette et de touches et naviguer à travers les différents niveaux. Une commande simple et intuitive.

Mais si le dossier de leur siège est fortement incliné vers l’arrière, les passagers ne doivent pas pour autant renoncer à l’utilisation de cette fonction pratique. En effet, dans cette position, ils peuvent utiliser une combinaison de suivi oculaire et de commande gestuelle. Un capteur dirigé vers l’œil détecte la direction du regard lorsque l’unité de commande doit être activée. Le passager n’a plus qu’à faire des gestes analogues à ceux qu’il fait lorsqu’il commande par le toucher – sans avoir à se redresser – et peut utiliser le système tout aussi bien de cette manière, c’est-à-dire sans toucher le moindre élément.

Quel que soit le mode de commande, qu’il s’agisse du suivi oculaire, de la commande gestuelle ou vocale ou encore de la commande tactile, le concept Audi urbansphere s’adapte à chaque utilisateur et apprend ses préférences ainsi que les fonctions qu’il utilise fréquemment. Sur cette base, il peut ainsi non seulement exécuter judicieusement les ordres rudimentaires, mais aussi faire des suggestions personnalisées à l’utilisateur.

Des panneaux de commande sont même intégrés dans les accoudoirs des portes. Ainsi, la voiture offre toujours aux passagers des surfaces tactiles invisibles dont l’emplacement est signalé par un indicateur visuel. Parallèlement, les accoudoirs des portes gauche et droite contiennent des lunettes de réalité virtuelle qui peuvent être utilisées en conjonction avec les options d’infodivertissement, par exemple pour le système holoride.

La durabilité comme principe directeur

De nombreux matériaux utilisés dans l’habitacle de l’Audi urbansphere concept, tels que les placages en bois de charme, proviennent de sources durables. Cette essence permet d’utiliser du bois qui a poussé à proximité du site, et le tronc entier peut être exploité. Lors du traitement, les producteurs n’utilisent aucun produit chimique.

Le rembourrage des sièges est en ECONYL®, un polyamide recyclé. Ce matériau peut également être recyclé après son utilisation dans l’automobile, et ce, sans aucune perte de qualité. Le fait que les différents matériaux soient intégrés séparément joue également un rôle important dans leur recyclabilité, car un mélange réduirait considérablement le potentiel de recyclage.

La viscose de bambou est utilisée dans les accoudoirs et à l’arrière du véhicule. Le bambou pousse plus vite que le bois ordinaire, piège une grande quantité de carbone et ne nécessite pas d’herbicides ni de pesticides pour pousser.

Concept d’espace pour la catégorie luxe : le design extérieur

Une allure grandiose et assurément sûre d’elle : la première rencontre avec l’Audi urbansphere concept ne manquera pas de faire impression. Ses dimensions de 5,5 mètres de long, près de 1,78 mètre de haut et plus de 2 mètres de large sont sans aucun doute assez prestigieuses pour côtoyer l’élite automobile.

La silhouette fluide de la carrosserie reprend les formes et les éléments traditionnels d’Audi, mais les combine ici pour créer une nouvelle composition : la calandre Singleframe distinctive flanquée des « yeux numériques » des blocs optiques adjacents. Vu de profil, l’arceau de toit est très galbé et dynamique. Un seuil massif dissimule le bloc batterie. Les grandes roues de 24 pouces évoquent une icône des années 1990, le concept car Audi Avus. Les six doubles rayons transmettent à la fois la légèreté et la stabilité, rappelant les roues fonctionnelles utilisées en sport automobile et la tradition Bauhaus du design de la marque.

La forme angulaire suggérée de la carrosserie est soulignée par le pare-brise large et plat. À l’avant comme à l’arrière, de grandes surfaces d’éclairage numérique imprègnent le design et servent en même temps d’éléments de communication.

L’Audi urbansphere défie toute classification dans les catégories de véhicules conventionnelles. Toutefois, elle se révèle être une Audi typique au premier coup d’œil. Les similitudes avec l’Audi grandsphere concept sont particulièrement frappantes. Le design monolithique de la carrosserie est commun à ces deux concept cars, tout comme la forme sculptée et douce des passages de roues. Un empattement long de plus de trois mètres et des porte-à-faux courts indiquent qu’il s’agit d’un véhicule électrique. Élégance, dynamisme, langage organique du design, tels sont les attributs qui viennent immédiatement à l’esprit malgré les proportions imposantes de l’Audi urbansphere, exactement comme pour la grandsphere nettement plus plate.

Technologie visible : la lumière

La face avant présente une interprétation innovante de la calandre Singleframe qui définit le look d’Audi : elle adopte la forme d’un grand octogone. Même si la calandre a perdu sa fonction initiale de prise d’air sur les véhicules électriques, elle reste bien visible, constituant une signature inimitable de la marque. La surface lumineuse numérique se trouve derrière un cache transparent légèrement teinté qui couvre une grande partie de l’avant. La structure lumineuse tridimensionnelle elle-même est disposée dans des zones de pixels condensées de manière dynamique. Les bords supérieur et inférieur de la calandre Singleframe sont toujours en aluminium, les liaisons verticales sont formées par des LED, devenant partie de la surface lumineuse.

La totalité de la surface de la Singleframe devient une scène ou une toile (baptisée « Audi Light Canvas ») et peut être utilisée à des fins de communication, par le biais d’effets lumineux dynamiques signalant clairement la présence du véhicule aux autres usagers de la route afin d’améliorer la sécurité routière.  Les feux de croisement et les feux de route sont assurés par des segments lumineux dans les sections extérieures de la Singleframe.  Une surface LED matricielle fonctionnant de manière similaire est située à l’arrière.

Les unités d’éclairage à droite et à gauche de la calandre Singleframe ont l’air étroites, rappelant des yeux concentrés. Ces blocs optiques numériques, appelés Audi Eyes, font écho au logo de la marque aux quatre anneaux, car ils agrandissent et isolent la zone d’intersection de deux anneaux pour former une pupille. Une nouvelle signature lumineuse numérique unique.

Les surfaces éclairées, et donc l’expression des yeux, peuvent être adaptées à la situation de circulation, à l’environnement, voire à l’humeur des passagers. Quand il fait office de feu de jour, le regard peut être concentré ou ouvert, et l’iris peut être étroit ou large. Un sourcil virtuel sert également de clignotant dynamique lorsque cela est nécessaire. Grâce à leur visibilité exceptionnelle, les optiques donnent un signal sans équivoque en faveur de la sécurité.

Un hommage particulier à la Chine est rendu par un accessoire lumineux que les passagers peuvent emporter lorsqu’ils quittent leur Audi urbansphere : l’Audi Light Umbrella, une ombrelle auto-éclairante. Inspiré des ombrelles chinoises traditionnelles, celui-ci fait office de compagnon protecteur et de source de lumière multifonctionnelle. Le revêtement intérieur de l’ombrelle est constitué d’un matériau réfléchissant, de sorte que la surface entière agit comme une unité d’éclairage non éblouissante.

L’Audi Light Umbrella permet non seulement aux utilisateurs de mieux voir leur chemin, mais aussi d’être plus visibles : lorsqu’ils traversent une rue ou dans des situations dangereuses, il active un clignotement rythmé du cône lumineux grâce à l’intelligence artificielle et à une technologie de capteurs sophistiquée.

De plus, l’Audi Light Umbrella place littéralement son porteur sous le meilleur jour possible, car il éclaire uniformément son visage pour des selfies parfaits à tout moment.

Système d’entraînement et recharge

La plate-forme technologique de l’Audi urbansphere, dénommée Premium Platform Electric ou PPE, a été conçue exclusivement pour les systèmes de propulsion électrique alimentés par batterie et tire donc pleinement parti de tous les avantages de cette technologie. L’élément clé de la PPE est un module de batterie situé entre les essieux, qui, comme dans l’Audi grandsphere, renferme environ 120 kWh d’énergie. Audi a réussi à obtenir une disposition plate de la batterie en utilisant pratiquement toute la base du véhicule entre les essieux.

L’association avec les grandes roues de 24 pouces donne des proportions de base qui sont parfaites, et pas seulement du point de vue du design. Les principaux avantages sont un habitacle long et donc de l’espace pour les jambes aux deux rangées de sièges. En outre, l’absence de carter d’embrayage et de tunnel de transmission augmente le confort spatial dans les voitures électriques.

Les deux moteurs électriques de l’Audi urbansphere concept sont capables de fournir une puissance totale de 295 kW et un couple système de 690 Nm. Il s’agit de valeurs impressionnantes qui ne sont souvent pas pleinement exploitées lors de la conduite en file dans la circulation urbaine. Néanmoins, l’Audi urbansphere est toujours équipée de la transmission intégrale permanente quattro, une caractéristique essentielle pour les modèles hautes performances de la marque.

Le concept car dispose d’un moteur électrique sur chacun des essieux qui, grâce à une coordination électronique, assurent la transmission intégrale disponible en permanence en fonction des besoins et, surtout, dans un souci d’économie et d’autonomie. Une caractéristique innovante est que le moteur sur l’essieu avant peut être désactivé si nécessaire afin de réduire les frottements et donc la consommation d’énergie en roue libre.

Recharge rapide, grande autonomie

Le cœur du système d’entraînement est la technologie de recharge à 800 volts. Elle garantit que la batterie peut être rechargée à jusqu’à 270 kW aux bornes de recharge rapide en très peu de temps. Ainsi, les temps de charge se rapprochent de ceux d’un arrêt classique pour faire le plein d’une voiture à moteur à combustion interne, puisque dix minutes suffisent pour charger la batterie à un niveau suffisant pour permettre à la voiture de parcourir plus de 300 kilomètres. En outre, il est possible de recharger la batterie, d’une capacité de plus de 120 kWh, de 5 à 80 % en moins de 25 minutes. Autrement dit, une autonomie maximale de 750 kilomètres selon la norme WLTP peut être attendue, et, même lorsque la voiture est utilisée pour des trajets urbains et de courte distance plus gourmands en énergie, il est généralement possible d’éviter les arrêts imprévus pour la recharge.

Suspension pneumatique pour un confort maximal

Les roues avant sont reliées par un essieu à cinq bras qui a été spécialement optimisé pour les véhicules électriques. L’arrière est équipé d’un essieu multibras qui, comme à l’avant, est fabriqué en aluminium léger. Malgré l’empattement long de 3,40 mètres, les roues arrière orientables offrent une excellente maniabilité. L’Audi urbansphere concept, à l’instar de son plus proche parent, la grandsphere, recourt à la suspension pneumatique adaptative Audi, une suspension pneumatique à chambre unique semi-active. Elle offre un confort exceptionnel, non seulement sur les autoroutes urbaines, mais aussi sur l’asphalte irrégulier et souvent rapiécé des rues des centres-villes, sans aucun mouvement perceptible de la caisse.