Le Range Rover Defender 90 ne semble être qu’un concentré de surprises et d’imprévus.

Le style

Tout d’abord, le style. OKAY, la ligne typique Range Rover est respectée. Mais en 3 portes ? Vraiment ? En termes de praticité, on reviendra vite sur ce modèle 3 portes. En effet, la ligne Rover est là, l’espace aussi, la déclinaison en version utilitaire de même. Mais bon courage pour charger comme vous le faîtes habituellement avec une Rover lorsque l’on ne peut accéder à la plage arrière qu’en baissant les sièges avant. On a presque le sentiment de retrouver sa première BMW série 1, achat amèrement regretté dès qu’il a fallu mettre un siège bébé sur la plage arrière.

Joli gadget que ce design, on gagne un peu en maniabilité grâce à un empattement plus petit que sur le 110, mais le modèle sous cette forme a ses limites.

L’habitacle

Sur le plan intérieur, les amoureux des Rover n’émettront aucun regrets. On retrouve le luxe du cuir alloué à la marque. Toutes les aides à la conduite que l’on peut espérer sont incluses, caméra comprise. Les écrans sont omniprésents, sans dénaturer pour autant le tableau de bord. L’écran sur la console se retrouve dédié à l’infodivertissement, alors que l’écran situé derrière le volant s’habille des compteurs, des messages sur la santé du véhicule et du GPS.

V8 et motorisation

Honnêtement, outre les 3 portes, la motorisation offre aussi ce côté « jouet » au modèle. Un V8 les amis. On a donc un 4×4 robuste qui peut balancer jusqu’à 525 ch pour une moyenne de 65 000€. L’éclate !
Mais soyons sérieux quelques minutes. Son grand frère, le modèle 110, semble toutefois enchaîner les avantages en comparaison. L’unique reproche qui peut lui être fait ? Sa longueur, en adéquation avec les 5 portes. Sinon, le 110 propose même une parade pour esquiver l’augmentation du malus écologique prévue en 2021 : le modèle P400 E, une version hybride rechargeable qui permet d’épargner une taxe de 40 000€.

Un argument de poids pour se pencher sur le modèle 110 si le 90 vous intéresse.